A la surprise générale, deux camions envoyés par le repreneur italien sont arrivés mardi à Saint Vincent de Mercuze pour récupérer les outils. Les ex-salariés se mobilisent, sans pouvoir s’y opposer.

 

«Le tribunal dit non, pas nous.» Accrochée à l’entrée de l’usine de Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère), la banderole commence à dater, mais la lutte des Ecopla reste vivace. Ce mardi, vers 9h, les anciens salariés du fabricant de barquettes en aluminium, placé en liquidation judiciaire en mars, ont été alertés par des habitants, voisins du site : un camion immatriculé en Italie venait de quitter les lieux, pourtant cadenassés depuis octobre. De quoi faire craindre au collectif des ex-Ecopla, toujours mobilisé pour la reprise de leur activité, un déménagement imminent du matériel par le repreneur partiel, l’Italien Cuki Cofresco.

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