Devant la Belle électrique, une petite salle de concert où se produisait l'ancien leader de Noir Désir mercredi, ses fans ont fait face à des manifestants remontés.
«Un homme pressé, deux femmes mortes», «à bas le patriarcantat» : à Grenoble, mercredi, les slogans se sont invités une seconde fois devant la Belle électrique, la salle de spectacle qui accueillait deux dates de la tournée de l’ex-leader de Noir Désir, condamné en 2004 pour le meurtre de sa compagne, Marie Trintignant, et dont l’ex-épouse, Kristina Rady, s’est suicidée en 2010. Une heure avant le concert, une cinquantaine de manifestants - des femmes en majorité - se sont réunis autour d’une banderole «Toutes ensemble contre le féminicide». Mais cette fois-ci, elles n’ont pas reçu la visite du musicien...
Crédit photo : Alberto Campi | We Report © 2018