L'Education nationale vient de passer commande de plusieurs centaines de milliers d'unités alors que les entreprises qui les fabriquent peinent déjà à tenir la cadence. Reportage à Lyon.

«Après le confinement, on n’a pas manqué de travail!», s’exclame Florence Martinez. «Regardez, on a des motifs écossais, des pois, du madras ou du tissu façon wax», poursuit la couturière de 60 ans en déballant des lanières de textile coloré. Ces salariées du sous-traitant ERDTA confectionnent jusqu’à 100 masques certifiés par jour, pour le compte de la société lyonnaise Odiora. Appelés masques Sourire, leur plaque de plastique laisse voir les mouvements des lèvres mais aussi des joues. «L’objectif est de passer à 300 pièces par jour maintenant», espère Fabrice Bergmann, le responsable de l’atelier. Face à l’explosion de la demande, il cherche à recruter deux nouvelles couturières.

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Crédit photo : Libération © Bruno Amsellem