Pour tenter de stopper le chantier de la route départementale 86, à l’origine destiné à boucler le périphérique de Valence, deux associations ont déposé un référé, examiné ce mardi 12 novembre au tribunal administratif de Lyon. La phase finale des travaux ravive les tensions entre partisans et opposants.

Se muer en «écureuil» est un art. Il faut connaître les bons nœuds, coulissants mais pas trop, puis jouer du poids de son corps pour se hisser par étapes vers le faîte de l’arbre. Avec un baudrier et des gants de fortune, on s’élève du sol au fil des instructions d’Athshe (1), la vingtaine. «Avant, j’étais trop jeune pour me mobiliser, mais là, je peux peut-être aider, il est encore temps», espère le militant écologiste. Depuis le 9 octobre, il fait partie de la poignée d’«écureuils» qui se relaient pour dormir à la belle étoile, embusqués dans la canopée, afin de défendre une parcelle vouée à l’artificialisation à Saint-Péray. C’est à la lisière de cette petite ville d’Ardèche que se trouve un terrain rebaptisé «le Nichoir», par lequel doit passer la déviation de la route départementale 86. En tout, près de 50 hectares de terres naturelles et agricoles seraient menacés le long de la vallée du Rhône.

Pour tenter de stopper les machines de terrassement qui devaient intervenir cet automne, les associations Alterre et Frapna Drôme Nature Environnement ont déposé un référé suspension examiné ce mardi 12 novembre au tribunal administratif de Lyon. La phase finale du chantier a ravivé plus qu’un conflit de chapelles entre partisans et opposan...

Article à lire sur Libération

Crédit photo : Libération © 2024