©2013 Daphné Gastaldi

Dans les rayons, les lots de lait pour bébé concernés ont été retirés. Des pancartes invitent à la vigilance des parents. Auckland.

Les pays importateurs de produits laitiers Fonterra peuvent respirer : l’alerte au botulisme déclenchée en Nouvelle-Zélande début août était inutile. Après une batterie de tests supplémentaires, la bactérie détectée dans le petit-lait s’est révélée inoffensive.  

La Russie, le Belarus et le Kazakhstan ont interdit l’importation des poudres de lait du groupe international Fonterra jusqu’à l’année prochaine. La Chine n’a pas banni ces produits mais a exigé davantage de contrôles, marquée par le scandale du lait frelaté en 2008. Des protestations ont eu lieu au Sri Lanka entraînant l’arrêt temporaire des activités du géant laitier. Les exportateurs kiwis ont perdu des millions de dollars. Des têtes sont tombées et Gary Romano, un des patrons du groupe, a démissionné une fois le rappel de deux mille tonnes de produits finis. Un chaos qui a duré un mois et qui n’aurait jamais dû avoir lieu (voir encadré). En effet, les poudres de lait suspectes ne contenaient qu’une bactérie inoffensive et non une bactérie causant le botulisme, c’est-à-dire une intoxication potentiellement mortelle (…).

A Auckland, Daphné Gastaldi

Publié le vendredi 30 août 2013 sur Les Nouvelles Calédoniennes. [btn type= »default or primary or success or info or warning or danger or link » link= »http://www.lnc.nc/article/pacifique/la-fausse-alerte-du-lait-contamine »]Lire la suite[/btn]