Pour aller plus loin suite à nos reportages sur les cyclomigrants, voici une vidéo avec le témoignage de réfugiés syriens qui ont eu l’idée ingénieuse d’utiliser des vélos pour traverser plus vite la Macédoine, en échappant aux passeurs, aux gangs et aux contrôles de police. Un phénomène qui s’est arrêté dès que la Macédoine a adopté une loi pour autoriser les migrants à utiliser les transports en commun, au mois de juin.

 

Peu connue, la route des Balkans permet aux migrants  de rejoindre l’Europe occidentale. La plupart d’entre eux sont Syriens, Irakiens ou Somaliens. Ils ne veulent pas rester en Grèce où le système d’asile est saturé. Et même si la route est dangereuse, les Balkans leur évitent de passer par la mer Méditerranée. Chaque jour, ils sont ainsi des centaines à traverser la Macédoine, puis la Serbie. Leur but encore aujourd’hui: entrer en Hongrie qui fait partie de l’Union européenne. Une porte d’entrée en Europe qui est en train de se fermer car la Hongrie construit un mur anti-migrants à sa frontière.