
J’avais 9 ans, quand Antonio Di Pietro, alors magistrat à Milan, donna, en février 1992, le coup d’envoi de l’enquête Mani pulite qui devait conduire à la fin de la «Première République» et à l’effondrement des partis politiques historiques.
Un quart de siècle plus tard, combien d’Italiens sont en mesure d’expliquer ce qui est arrivé à l’époque dans la Péninsule? À leur décharge, la complexité et la profondeur des changements provoqués par Mani pulite ne sont pas simples à saisir…
Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité.
Alberto Campi
Alberto Campi, photojournaliste.
Basé entre Genève et Grenoble.
Adepte du « slow journalisme », Alberto Campi est indépendant depuis 2007. Italien de naissance, migrant par vocation. Correspondant pour le mensuel suisse La Cité.
Il a publié sur : La Cité, Mediacités, Mediapart, Irin News, La Tribune de Genève, Il Corriere della Sera, La Stampa, Internazionale, Visionscarto.net, Il Fotografo, Witness Journal, Capital, Vivre Ensemble…
Il collabore avec le département de géographie et d’environnement de l’Université de Genève et la HETS à Genève.
Prix : World Report Award, catégorie « Single Shot », au festival de la photographie éthique de Lodi (Italie), en 2017. Prix international DevReporter 2016, avec Mathieu Martiniere et Daphné Gastaldi, pour des reportages sur les Roms en Roumanie et Slovaquie. Lauréat du Swiss Photo Award 2012, catégorie « Reportage », pour son travail sur l’immigration en Grèce, « Beyond Evros Wall ».
Site perso : www.albertocampiphoto.com