Enfants jouant dans le hameau de Sretung, village de Puokes, à quelques dizaines de kilomètres de Sen Monorom, Cambodge. © Alberto Campi / 18 janvier 2017

 

En 2015, la revue Nature pointait du doigt un phénomène alarmant touchant le Cambodge: 36% des terres agricoles du pays ont été achetées sous forme de Economic land concessions par des investisseurs nationaux ou étrangers.

Près de la moitié des terres cédées par le gouvernement cambodgien, à travers ce type de concession, était, quinze ans plus tôt, couverte de forêts. Aujourd’hui, ce sont des plantations de caoutchouc, de noix de cajou ou de poivre.

Un phénomène qui ne déracine pas uniquement les arbres, mais également les animaux, dont les éléphants, et les populations, souvent autochtones. Désormais sans terre et, donc, sans ressources, celles-ci se voient obligées d’abandonner leurs villages…

Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité