Enfants jouant dans le hameau de Sretung, village de Puokes, à quelques dizaines de kilomètres de Sen Monorom, Cambodge. © Alberto Campi / 18 janvier 2017
En 2015, la revue Nature pointait du doigt un phénomène alarmant touchant le Cambodge: 36% des terres agricoles du pays ont été achetées sous forme de Economic land concessions par des investisseurs nationaux ou étrangers.
Près de la moitié des terres cédées par le gouvernement cambodgien, à travers ce type de concession, était, quinze ans plus tôt, couverte de forêts. Aujourd’hui, ce sont des plantations de caoutchouc, de noix de cajou ou de poivre.
Un phénomène qui ne déracine pas uniquement les arbres, mais également les animaux, dont les éléphants, et les populations, souvent autochtones. Désormais sans terre et, donc, sans ressources, celles-ci se voient obligées d’abandonner leurs villages…
Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité
Alberto Campi
Alberto Campi, photojournaliste.
Basé entre Genève et Grenoble.
Adepte du « slow journalisme », Alberto Campi est indépendant depuis 2007. Italien de naissance, migrant par vocation. Correspondant pour le mensuel suisse La Cité.
Il a publié sur : La Cité, Mediacités, Mediapart, Irin News, La Tribune de Genève, Il Corriere della Sera, La Stampa, Internazionale, Visionscarto.net, Il Fotografo, Witness Journal, Capital, Vivre Ensemble…
Il collabore avec le département de géographie et d’environnement de l’Université de Genève et la HETS à Genève.
Prix : World Report Award, catégorie « Single Shot », au festival de la photographie éthique de Lodi (Italie), en 2017. Prix international DevReporter 2016, avec Mathieu Martiniere et Daphné Gastaldi, pour des reportages sur les Roms en Roumanie et Slovaquie. Lauréat du Swiss Photo Award 2012, catégorie « Reportage », pour son travail sur l’immigration en Grèce, « Beyond Evros Wall ».
Site perso : www.albertocampiphoto.com