On l’appelle Caviar Diplomacy, «un mélange de faveurs, de pots-de-vin, et de chantage aussi», dont le but est de s’assurer les votes favorables au gouvernement de Bakou. À Strasbourg, les auteurs de ce lobbying agressif ont franchi la ligne rouge. Une enquête parlementaire vient d’être officiellement demandée par les délégués suisse au Conseil de l’Europe.

 

15 février 2017 C’était il y a quatre ans. Le 23 janvier 2013, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe refusait d’adopter un rapport sur les prisonniers politiques en Azerbaïdjan, rédigé par le social-démocrate allemand Christoph Strasser. L’hémicycle du Palais à Strasbourg était pour l’occasion inhabituellement bondé. Très exactement 125 membres de cette institution, qui œuvre pour la sauvegarde des droits humains et la prééminence de l’État de droit en Europe, ont rejeté le document, 79 l’ont approuvé. Cinq mois plus tard, le 28 juin 2013, la Commission européenne donnait son feu vert au projet du TAP (Trans Adriatic Pipeline), un pipeline conçu pour transporter dix milliards de mètres cubes de gaz de l’Azerbaïdjan en Italie, porte de l’Europe...

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