REUTERS/Vassilis Ververidis/Motion Team

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Piégée entre une Turquie laxiste et le renforcement des frontières en Europe, la Grèce est devenue un véritable Etat-tampon pour les immigrés du monde entier qu’Athènes doit assumer seule, et en pleine récession.

 

12,5 kilomètres de barbelés, 3 mètres de hauteur, 25 caméras thermiques. Comme entre les Etats-Unis et le Mexique, le gouvernement grec tient sa solution pour bloquer l’afflux d’immigrés clandestins à sa frontière avec la Turquie. Un mur, acté début 2011, inauguré en février 2012, et dont les travaux de terrassement ont commencé début mai. Un chantier de 3 millions d’euros, entièrement assumé par le gouvernement grec, que l’Union européenne a refusé de financer, malgré le soutien de la France de Nicolas Sarkozy.

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