Lors de la manifestation contre Delyan Peevski, le 14 juin 2013 à Sofia (REUTERS/Stoyan Nenov)

(REUTERS/Stoyan Nenov)

Soupçonné d’évasion fiscale et de trafic d’influence, il contrôle, à seulement 33 ans, la moitié de la presse du pays et possède sa propre garde privée. Symbole d’une caste politique dévoyée, il attise les braises d’un «printemps bulgare»… et devrait bientôt siéger à Strasbourg.

 

« Octabka! Octabka! » Le 14 juin 2013, plus de 10.000 Bulgares défilent dans les rues de Sofia en criant ce mot signifiant «démission». Dans la foule, un slogan: «le peuple contre la mafia». Et ces pancartes, ces symboles, trident rouge, masque de cochon et pieuvre tentaculaire, renvoient tous à la même personne: Delyan Peevski.

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