De gauche à droite: Martine Bruschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme; Nicolas Roguet, délégué du Bureau de l’intégration des étrangers; Ruth Dreifuss, ex-présidente de la confédération; Barbara Colpi, correspondante à Genève de la SFR; Redouane Saadi, secrétaire général adjoint chargé de la migration au Département de la sécurité et de l’économie (DSE). © Alberto Campi / Genève, 21 février 2017

 

Après des années dans l’obscurité, en 2017, une lueur d’espoir surgit pour les sans-papiers à Genève.

Le 21 février dernier, l’opération Papyrus est dévoilée lors d’une double conférence de presse. Les autorités d’abord, les associations ensuite, annoncent leur projet commun de «régularisation» de milliers d’étrangers. Le fruit d’un travail d’équipe, associant le pouvoir politique et la société civile, conduit en secret, durant deux ans, dans un silence quasi monastique, loin des projecteurs.

L’opération Papyrus prévoit l’octroi d’un permis de séjour, et donc la sortie de l’ombre de la clandestinité, pour les personnes répondant à une série de critères, comme la présence depuis au moins dix ans sur le territoire — depuis cinq ans pour les familles avec enfants scolarisés — une intégration linguistique réussie, l’absence de condamnation pénale et une totale indépendance financière…

Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité.