Le projet de pipeline trans-adriatique, ou TAP, avance en terrain miné. Ce gazoduc reliant l’Azerbaïdjan à l’Italie, en passant par la Grèce et l’Albanie, est conçu pour approvisionner l’Europe en gaz naturel dès 2020. Face à l’opposition, virulente, qui grossit en Italie, et à l’incertitude pesant sur le financement, ce délai risque de ne pas être tenu et les excédents de dépense de plomber ce chantier stratégique, sur lequel Bruxelles mise pour s’affranchir de la dépendance énergétique à la Russie. La Suisse, qui s’est singulièrement investie dans ce projet, se veut, elle, rassurante.

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