Huit victimes ont témoigné devant les évêques lors de leur assemblée plénière ce week-end. Au-delà de l’aspect inédit de cette rencontre, l’Église catholique est attendue sur la mise en place d’une commission d’enquête.

Lourdes (Hautes-Pyrénées), envoyée spéciale. – « Ça tombe mal », souffle monseigneur Pontier, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), en marge d’une conférence de presse. Juste avant l’assemblée plénière à Lourdes (Hautes-Pyrénées), où les évêques doivent écouter pour la première fois des victimes d’abus sexuels commis par des clercs, un prêtre a été écarté précipitamment. Pas pour des faits d’agressions sexuelles, ni pour avoir couvert des abus.

Le père Vignon, soutien invétéré de victimes d’abus, a perdu sa fonction de juge au tribunal ecclésiastique de Lyon, après avoir dénoncé les pratiques de l’institution et réclamé la démission du cardinal Barbarin, accusé de non-dénonciation de plusieurs prêtres prédateurs dont Bernard Preynat, l’ecclésiastique lyonnais accusé d’avoir abusé de plus de 60 anciens scouts dans les années 1970-1980, dans une lettre ouverte au mois d’août (…)

Article à lire sur MEDIAPART

Crédit photo : MEDIAPART Alberto Campi | Wereport © 2018