© Alberto Campi / Festival Images Vevey, 2016.
Il y a des photos qui surprennent même le photographe qui les prend. L’image présentée est de celles-ci. Car on peut en faire une double lecture. Suivant sur quel sujet on se focalise…
Légende n°1
Jeune Syrienne, fan de photographie. Elle porte le voile par libre choix, bien que sa famille lui déconseille de le porter et malgré les difficultés rencontrées, en raison de son couvre-chef, pour trouver un stage comme photographe en Suisse.
Légende n°2
Jeune Suissesse, la tête recouverte d’un foulard inspiré de Rosie the Riveter: la fameuse icône de l’affiche de propagande portant la devise «We can do it», symbole de la force économique des femmes travaillant dans les usines pendant la Seconde Guerre mondiale, aujourd’hui réinterprétée en bobo/féministe.
Alberto Campi
Alberto Campi, photojournaliste.
Basé entre Genève et Grenoble.
Adepte du « slow journalisme », Alberto Campi est indépendant depuis 2007. Italien de naissance, migrant par vocation. Correspondant pour le mensuel suisse La Cité.
Il a publié sur : La Cité, Mediacités, Mediapart, Irin News, La Tribune de Genève, Il Corriere della Sera, La Stampa, Internazionale, Visionscarto.net, Il Fotografo, Witness Journal, Capital, Vivre Ensemble…
Il collabore avec le département de géographie et d’environnement de l’Université de Genève et la HETS à Genève.
Prix : World Report Award, catégorie « Single Shot », au festival de la photographie éthique de Lodi (Italie), en 2017. Prix international DevReporter 2016, avec Mathieu Martiniere et Daphné Gastaldi, pour des reportages sur les Roms en Roumanie et Slovaquie. Lauréat du Swiss Photo Award 2012, catégorie « Reportage », pour son travail sur l’immigration en Grèce, « Beyond Evros Wall ».
Site perso : www.albertocampiphoto.com