Les élections albanaises du 25 juin dernier ont vu la victoire éclatante et sans appel du Parti socialiste dirigé par le charismatique Edi Rama, 54 ans, ancien maire de la capitale Tirana entre 2000 et 2011, avec un passé d’intellectuel, de peintre et de joueur de basket.

Une législature progressiste devrait s’annoncer pour l’Albanie, mais le Parti socialiste cache beaucoup de cadavres dans son placard: accusations de corruption, manque de transparence dans la gestion de l’état, ligne politique autoritaire rendant la séparation des pouvoirs de plus en plus éphémère, liens opaques entre les politiciens, la police et l’immense business de la culture du cannabis, correspondant à environ la moitié du PIB du pays, et une relation opaque entre l’État albanais et les investisseurs étrangers…

 

Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité.