
Les élections albanaises du 25 juin dernier ont vu la victoire éclatante et sans appel du Parti socialiste dirigé par le charismatique Edi Rama, 54 ans, ancien maire de la capitale Tirana entre 2000 et 2011, avec un passé d’intellectuel, de peintre et de joueur de basket.
Une législature progressiste devrait s’annoncer pour l’Albanie, mais le Parti socialiste cache beaucoup de cadavres dans son placard: accusations de corruption, manque de transparence dans la gestion de l’état, ligne politique autoritaire rendant la séparation des pouvoirs de plus en plus éphémère, liens opaques entre les politiciens, la police et l’immense business de la culture du cannabis, correspondant à environ la moitié du PIB du pays, et une relation opaque entre l’État albanais et les investisseurs étrangers…
Voir le portfolio d’Alberto Campi dans la rubrique « Hublot » du journal suisse La Cité.
Alberto Campi
Alberto Campi, photojournaliste.
Basé entre Genève et Grenoble.
Adepte du « slow journalisme », Alberto Campi est indépendant depuis 2007. Italien de naissance, migrant par vocation. Correspondant pour le mensuel suisse La Cité.
Il a publié sur : La Cité, Mediacités, Mediapart, Irin News, La Tribune de Genève, Il Corriere della Sera, La Stampa, Internazionale, Visionscarto.net, Il Fotografo, Witness Journal, Capital, Vivre Ensemble…
Il collabore avec le département de géographie et d’environnement de l’Université de Genève et la HETS à Genève.
Prix : World Report Award, catégorie « Single Shot », au festival de la photographie éthique de Lodi (Italie), en 2017. Prix international DevReporter 2016, avec Mathieu Martiniere et Daphné Gastaldi, pour des reportages sur les Roms en Roumanie et Slovaquie. Lauréat du Swiss Photo Award 2012, catégorie « Reportage », pour son travail sur l’immigration en Grèce, « Beyond Evros Wall ».
Site perso : www.albertocampiphoto.com